samedi 27 décembre 2014

Face à la Bête

Cueilleur de pignons

Le destin de l'araignée se jouait à cet instant. Elle affrontait son bourreau. Un géant de sang-froid aurait démantelé ses délicates pattes. Comment allait-elle terminer sa vie ? Quel âge avait-elle accumulés ? Les araignées auraient une vie longue si leur survie le leur permettait. Mais quand elles s'aventurent dans les foyers chaleureux du temps des fêtes de Noël. Tous ces géants venus de partout pour retrouver le "home" qu'elle aussi cherchait. Le havre de douceur pour tisser une maison aussi magnifique que celle où elle avait choisi de nicher. Seulement voilà, elle était face à son destin. Une bête immense, géante, allait décider de son sort, ou bien elle allait être écraser par un vieux journal, ou allait-elle se retrouver noyée dans un tuyau de lavabo ou une baignoire ? Comment deviner la suite de cette triste fin ? Jamais il ne lui serait venu à l'idée que cet immense géant, ce jour-là, et d'une manière tout à fait aléatoire, allait découvrir que commettre un crime gratuit et impuni serait source de souffrance et qu'il lui serait salutaire de mettre une fin à son karma sanguinaire et de la gracier, elle, l'araignée choisie pour continuer à tisser paisiblement sa toile dans la paix de cette maison prête à fêter un Noël chaleureux avec des géants venus du monde entier, remplis de savoirs et d'honneurs, mais qui peuvent de leurs bottes ou chaussures à hauts-talons très élégantes scinder sa vie et ses vies d'araignée géante et enceinte. 

samedi 22 novembre 2014

Salon du livre de Montréal 2014



Signature au Salon du livre de Montréal


HAMRA COMME PAR HASARD

LE JEUDI 20 NOVEMBRE
17-18 h. 

LE DIMANCHE 23 NOVEMBRE
15h -16h
AU STAND 400 - DIMEDIA
PLACE BONAVENTURE
800, rue de La Gauchetière Ouest, Montréal


jeudi 30 octobre 2014

Hamra comme par hasard

Pour écouter des extraits du livre : http://radiospirale.org/participant/nadine-ltaif
Une version électronique du livre Hamra comme par hasard est disponible dans tous les sites que voici. Vous pouvez aussi écrire au Noroît pour un service de presse. lenoroit@lenoroit.com


lundi 27 octobre 2014

La ballade d'Ali Baba de Catherine Mavrikakis



Catherine Mavrikakis raconte l'histoire du père. Une peinture attendrie et écorchée de celle qui tente de faire le deuil de sa disparition. Relation houleuse, faite d'attractions et de rejets d'un père autoritaire, fantasque et attachant. Entre fiction et biographie, très vite on comprend qu'on ne pourra pas démêler les deux, car la fiction, par le style, toujours l'emporte sur la réalité. Le lecteur s'attache au portrait que l'auteure dresse de lui. Il s'attache même à son fantôme. La lectrice que je suis est avalée par la lecture du livre, tant il est séduisant du point de vue du style. Il m'est impossible d'arrêter ma lecture comme il a été impossible à la narratrice de ne pas écrire l'histoire du père, le Grec, l'Algérien, l'Américain, le Canadien, l'immigré de l'avenue du Parc.  Il y a des nécessités inévitables. On voit bien que les thèmes du cannibalisme et du deuil, sont les moteurs de création dans l'oeuvre de Catherine Mavrikakis (Deuils cannibales et mélancoliques (roman), Éditions Trois, 2000 ). Les mots reviennent nous hanter, nous visiter comme les souvenirs, comme le passé que nous avalons et qui nous ravale sans cesse. N'est-ce pas là l'interminable plaisir de la lecture-écriture ?  

La ballade d'Ali Baba de Catherine Mavrikakis, Les éditions Héliothrope , 2014, 213p

vendredi 20 juin 2014

Certaines n'avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka


Récit écorchant, émouvant, révoltant. Des jeunes filles japonaises qui prirent le bateau au début du vingtième siècle pour rejoindre des fiancés japonais, émigrés à San Francisco, et seulement vus sur une photo souvent falsifiée. Mariages  arrangés, récits douloureux qui dévoilent un peu de l'histoire méconnue de l'immigration japonaise aux États-Unis. Comment cette Amérique était perçue dans les yeux d'une Asiatique qui ne comprenait ni la langue ni le langage du Nouveau continent, où rien n'est gratuit. On apprend l'histoire de l'Ouest américain, perçue à travers les yeux des Japonaises paysannes domestiques. Une main-d'oeuvre devenue indispensable.
"La meilleure manière de leur résister est de ne pas leur résister". 
Maltraitées, réduites à l'esclavage, elles veulent  retourner dans leur Japon natal pour sortir de ce cauchemar.
C'est aussi l'histoire des immigrées, riches propriétaires, des comtesses, des immigrées russes qui ont fui les bolcheviques et qui ne rêvent qu'à retrouver leur Odessa natal. Si le premier chapitre est écrit en phrases interrogatives, le suivant est écrit tout en négation. Variant les points de vue, les récits ont le souffle de la prose poétique comme le roman les vagues de Virginia Woolf. 

Certaines n'avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka, Phebus.
Prix Fémina 2012

jeudi 19 juin 2014

Images de Paris

Le Chat Narcisse ėtait absent. Il s'était infectė les petites pattes en grattant les fauteuils. Emmené chez le vétérinaire, Narcisse s'est fait soigné puis prescrire une retraite à la campagne. Hélas nous n'avons donc pas pu le photographier.
Terrasse du restaurant mini palais
Musée du Grand Palais


vue du Petit Palais
Roxanne hôte du Rostand

Amal découvre son amie Roxanne


Jardin de l'église Saint-Germain

La sortie du  samedi soir 







jeudi 12 juin 2014

mercredi 11 juin 2014

Marché de la poésie- Paris -signature et lecture au Café Flore



couverture : Camilla Adami

Je serai tous les jours  du 12 au 14 juin de 15h à 16h au Marché de la poésie au stand du Noroît (407) de 15h à 16h
Lancement le 14 juin dès 17h30 avec mon dernier livre Hamra comme par hasard (éditions du Noroît) 2014.
Et le vendredi 13 juin à 18h30 une lecture au Café Flore.
Avec les poètes du Noroît et ceux de la Revue La Traductrière
37e Festival franco-anglais de poésie /
http://www.festrad.com/f/14prog.html









Chant des créatures de Nadine Ltaif

CHANT DES CRÉATURES, le nouveau recueil de NADINE LTAIF sort en librairie aujourd’hui mardi, le 6 février 2024. « Pour écrire un seul vers, ...