Ishtar rassemble ses coups de coeur, qu'ils soient littéraires, cinématographiques ou artistiques pour les partager avec vous.
lundi 6 décembre 2021
La revue numérique multilingue Mïtra, Vol. 5, automne 2021
mercredi 17 novembre 2021
Femmes de parole, une nouvelle revue dans le paysage littéraire québécois
jeudi 4 novembre 2021
Kyoto song de Colette Fellous
jeudi 27 mai 2021
Entre Orient(s) et Occident(s) un échange littéraire organisé par Leonardo Tonus de l’Université Sorbonne
Un échange littéraire sur les sujets de la poésie et la migration, de la mémoire blessée, du féminisme et de l'écriture et la traduction organisé par Leonardo Tonus de l’Université Sorbonne :
La vidéo de la rencontre avec Nadine Ltaif, Myriam Soufy et Marcelo Maluf dans le cadre du Projet Migra est disponible via le lien suivant :
samedi 24 avril 2021
Quo vadis, Aida ? de Jasmila Žbanić
Il y a des films qui vous secouent à la racine de votre histoire personnelle. Tel a été le cas, pour moi, de Quo vadis, Aida ? de la réalisatrice bosnienne Jasmila Žbanić, vu hier au cinéma Forum. Encore une fois, nous n’étions que cinq dans la salle pour un film qui brillera aux Oscars cette fin de semaine (je l’espère). C’est le massacre des musulmans bosniaques par Ratko Mladic, le commandant en chef de l'armée de la République serbe de Bosnie en 1995. Une guerre civile qui fait écho à la guerre civile libanaise. La réalisatrice filme les visages. Je ne saurais pas décrire toute la beauté des images dans ce film C’est aussi le jeu de l’actrice, Jasna Đuričić, interprète auprès des Casques bleus néerlandais, la mère qui veut sauver ses deux garçons en les cachant pour leur éviter le massacre, qui bouleverse et qui sert de fil conducteur. Quand Aida retourne dans sa maison occupée par une famille chrétienne, qui vit dans le lieu qui lui a appartenu, on ne peut que revivre la tragédie de tous les peuples déportés et contraints à l’exil : Palestiniens, Libanais, Arméniens, … L’universalité de ce film, son humanisme, mérite l’Oscar du meilleur film international. À voir absolument.
mardi 20 avril 2021
Gloria Escomel, les années parisiennes (1960-65)- Entrevue avec Nadine Ltaif
Entrevue avec Gloria Escomel
Propos recueillis et montage image par Nadine Ltaif
https://www.youtube.com/watch?v=p8vgcJZWzoI
J’ai fait la connaissance de Gloria Escomel en 1981, alors que j’étais étudiante à l’Université de Montréal en Études françaises. Écrivaine, professeure de littérature dans cette même université, elle enseignait entre autres, son célèbre cours de littérature fantastique et de science-fiction. Parmi les titres que Gloria a publiés entre 1988 et 1994, il y a Fruit de la passion (roman), … Tu en parleras… et après? (théâtre), aux Éditions Trois. Pièges (roman), Les eaux de la mémoire (nouvelles), publiés aux Éditions Boréal. Elle a reçu les prix Judith Jasmin, Robertine-Barry et celui des Radios européennes. Elle a été journaliste dans l’Actualité, La Gazette des femmes, La Nouvelle Barre du jour, La Vie en rose, Le Devoir, Châtelaine et Perspectives
Elle a aussi publié les poèmes de Georgette Gaucher Rosenberger, son professeure d’école, qui lui apprit à écrire en français qui fut aussi l’amour de sa vie dans Océan, reprends-moi : poèmes choisis, 1935-1987 (éditions Trois, 1987)
Gloria Escomel est originaire de Montevideo en Uruguay.
J’apprends par un heureux hasard qu’elle avait passé quelques années en France, à Paris entre 1960 et 1965. Elle avait 19 ans. Elle arrivait avec sa famille de Montevideo. Elle voulait étudier le cinéma pour faire des films à la manière de Jean Cocteau. Mais elle a été redirigée vers la littérature. Elle fit la connaissance de Françoise D’Eaubonne, figure subversive de la pensée féministe des années soixante. Elle avait publié des livres incompris à l’époque tel Le Complexe de Diane, érotisme ou féminisme (1951),
Il me vient alors l’idée de l’interviewer pour en apprendre davantage au sujet de ses années parisiennes et de sa relation avec Françoise D’Eaubonne.
Quelques œuvres de Françoise d’Eaubonne écrits avant 1965 :
Le temps d’apprendre à vivre, Paris, Albin Michel, 1960
Je voulais être une femme, Paris, Buchet / Chastel, 1962
Les sept fils de l’étoile, Hachette, coll. le rayon fantastique n°88, 1962
L’Échiquier du Temps, Hachette, coll. le rayon fantastique n°99, 1962
Jusqu’à la gauche, Paris, Buchet / Chastel, 1963
Bonne nuit, cher prince, Buchet / Chastel, 1963
Rêve de feu. Hachette, coll. le rayon fantastique n°124, 1964
mercredi 24 mars 2021
Ce que je dois à Nawal El Saadawi
Ferdaous, une voix en enfer comme un hymne à la jeune femme fellaha d’Égypte.
Femme au degré zéro, 1975 |
L’existence de Nawal El Saadawi me confortait et me fortifiait dans ma révolte. Ses livres étaient autant de preuves que, oui, il est important d’être féministe dans les pays arabes, qu’ils soient musulmans ou chrétiens. Les filles n’étaient pas les égales de leurs frères et n’avaient pas les mêmes droits. Ce qu’elle m’a appris : ne pas renoncer au combat. Écrire, comme filmer, est aussi un combat.
La Face cachée d’Ève, 1977 |
lundi 15 mars 2021
Extrait du Journal 1
lundi 22 février 2021
Nahla, un film de Farouk Beloufa (1979)
Yasmine Khat et Ziad Rahbani |