Ishtar rassemble ses coups de coeur, qu'ils soient littéraires, cinématographiques ou artistiques pour les partager avec vous.
lundi 5 décembre 2022
Mïtra Vol. 6, automne 2022 , dédié en partie à Etel Adnan
lundi 17 octobre 2022
Le monde selon l’âne EO
Film du grand réalisateur Jerzy Skolimowski. Tourné à l'âge de 84 ans. Arrivé au sommet de son art, le réalisateur nous offre une lecture cinglante du monde : la vie d’un âne. Tout respire dans ce film. Respire, souffre, pleure et vit. L’impuissance de l’âne face aux crimes des humains. La souffrance qu’il subit. C’est le Candide dans le conte de Voltaire. Le paysage chez Skolinowski est un personnage en soi. Il est grandiose. C’est le plus beau film que j’ai vu au Festival du nouveau cinéma.
vendredi 22 avril 2022
Les Olympiades de Jacques Audiard
mercredi 13 avril 2022
Journal de cinéphile
DRIVE MY CAR de Ryusuke Hamaguchi |
Avec l’ouverture des salles de cinéma, on s’est ruées mon amie Hejer et moi dans un film de Ryusuke Hamaguchi qui est une adaptation de la nouvelle du même nom de l’écrivain Haruki Murakami parue dans le recueil Des hommes sans femmes. Un régal de 3 heures. Réflexion sur le jeu de l’acteur, sur les œuvres de Beckett et de Tchekov, critique du Japon, etc.. si riche et profonde réflexion sur les relations amoureuses et de filiation. À voir absolument !
LICORICE PIZZA de Paul Thomas Anderson |
13 février
9 mars
samedi 26 mars 2022
Le filigrane de l’interrogativité dans l’écriture de Nadine Ltaif par Lucie Lequin
samedi 5 mars 2022
Les chemins de l'Humanité -entrevue
À l'émission Les chemins de l’Humanité (Radio Ville-Marie), la nouvelle émission d’Aziz Farès. J'ai eu la chance de m’entretenir avec Aziz Farès et revisiter mes premières inspirations : les Mille et une Nuits, l’apport de la traduction à l’écriture, la francophonie, la guerre, l’exil, et les voies du livre à venir.
Cliquez sur le lien :
mercredi 5 janvier 2022
Derrière le camion à vidange
C’est un hommage bien particulier que je m’apprête à écrire ce matin. Un après-midi de fin décembre, je conduisais vers ma maison, j’étais ralentie par un camion de vidange. D’abord agacée par le retard que je subissais, puis je fus soudain prise d'une attraction irrésistible et me mis à observer les deux préposés à l’entretien en pleine action. Deux jeunes hommes, un Noir et un Blanc, sportifs et musclés. Ils se lançaient les sacs de vidange tel un ballon devant un panier de basket-ball, visant le trou béant de l’abîme déchiqueteur. Je ne pouvais plus m’arrêter de les regarder, fascinée par leur plaisir partagé. Il y avait une telle symbiose entre les deux ! Un ballet, une danse, un pas de deux. Je souhaitais rester derrière eux, avancer à pas de tortue, pour prolonger ma contemplation de leur art du ramassage des déchets. Un vrai régal, je vous dis. Ces deux-là méritent la palme de la Ville de Montréal.