Le destin de l'araignée se jouait à cet instant. Elle affrontait son bourreau. Un géant de sang-froid aurait démantelé ses délicates pattes. Comment allait-elle terminer sa vie ? Quel âge avait-elle accumulés ? Les araignées auraient une vie longue si leur survie le leur permettait. Mais quand elles s'aventurent dans les foyers chaleureux du temps des fêtes de Noël. Tous ces géants venus de partout pour retrouver le "home" qu'elle aussi cherchait. Le havre de douceur pour tisser une maison aussi magnifique que celle où elle avait choisi de nicher. Seulement voilà, elle était face à son destin. Une bête immense, géante, allait décider de son sort, ou bien elle allait être écraser par un vieux journal, ou allait-elle se retrouver noyée dans un tuyau de lavabo ou une baignoire ? Comment deviner la suite de cette triste fin ? Jamais il ne lui serait venu à l'idée que cet immense géant, ce jour-là, et d'une manière tout à fait aléatoire, allait découvrir que commettre un crime gratuit et impuni serait source de souffrance et qu'il lui serait salutaire de mettre une fin à son karma sanguinaire et de la gracier, elle, l'araignée choisie pour continuer à tisser paisiblement sa toile dans la paix de cette maison prête à fêter un Noël chaleureux avec des géants venus du monde entier, remplis de savoirs et d'honneurs, mais qui peuvent de leurs bottes ou chaussures à hauts-talons très élégantes scinder sa vie et ses vies d'araignée géante et enceinte.
Ishtar rassemble ses coups de coeur, qu'ils soient littéraires, cinématographiques ou artistiques pour les partager avec vous.
samedi 27 décembre 2014
lundi 22 décembre 2014
lundi 15 décembre 2014
mardi 25 novembre 2014
samedi 22 novembre 2014
jeudi 30 octobre 2014
Hamra comme par hasard
Pour écouter des extraits du livre : http://radiospirale.org/participant/nadine-ltaif
Une version électronique du livre Hamra comme par hasard est disponible dans tous les sites que voici. Vous pouvez aussi écrire au Noroît pour un service de presse. lenoroit@lenoroit.com
lundi 27 octobre 2014
La ballade d'Ali Baba de Catherine Mavrikakis
Catherine Mavrikakis raconte l'histoire du père. Une peinture attendrie et écorchée de celle qui tente de faire le deuil de sa disparition. Relation houleuse, faite d'attractions et de rejets d'un père autoritaire, fantasque et attachant. Entre fiction et biographie, très vite on comprend qu'on ne pourra pas démêler les deux, car la fiction, par le style, toujours l'emporte sur la réalité. Le lecteur s'attache au portrait que l'auteure dresse de lui. Il s'attache même à son fantôme. La lectrice que je suis est avalée par la lecture du livre, tant il est séduisant du point de vue du style. Il m'est impossible d'arrêter ma lecture comme il a été impossible à la narratrice de ne pas écrire l'histoire du père, le Grec, l'Algérien, l'Américain, le Canadien, l'immigré de l'avenue du Parc. Il y a des nécessités inévitables. On voit bien que les thèmes du cannibalisme et du deuil, sont les moteurs de création dans l'oeuvre de Catherine Mavrikakis (Deuils cannibales et mélancoliques (roman), Éditions Trois, 2000 ). Les mots reviennent nous hanter, nous visiter comme les souvenirs, comme le passé que nous avalons et qui nous ravale sans cesse. N'est-ce pas là l'interminable plaisir de la lecture-écriture ?
La ballade d'Ali Baba de Catherine Mavrikakis, Les éditions Héliothrope , 2014, 213p
mercredi 22 octobre 2014
dimanche 14 septembre 2014
jeudi 24 juillet 2014
mardi 24 juin 2014
vendredi 20 juin 2014
Certaines n'avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka
Récit écorchant, émouvant, révoltant. Des jeunes filles japonaises qui prirent le bateau au début du vingtième siècle pour rejoindre des fiancés japonais, émigrés à San Francisco, et seulement vus sur une photo souvent falsifiée. Mariages arrangés, récits douloureux qui dévoilent un peu de l'histoire méconnue de l'immigration japonaise aux États-Unis. Comment cette Amérique était perçue dans les yeux d'une Asiatique qui ne comprenait ni la langue ni le langage du Nouveau continent, où rien n'est gratuit. On apprend l'histoire de l'Ouest américain, perçue à travers les yeux des Japonaises paysannes domestiques. Une main-d'oeuvre devenue indispensable.
"La meilleure manière de leur résister est de ne pas leur résister".
Maltraitées, réduites à l'esclavage, elles veulent retourner dans leur Japon natal pour sortir de ce cauchemar.
C'est aussi l'histoire des immigrées, riches propriétaires, des comtesses, des immigrées russes qui ont fui les bolcheviques et qui ne rêvent qu'à retrouver leur Odessa natal. Si le premier chapitre est écrit en phrases interrogatives, le suivant est écrit tout en négation. Variant les points de vue, les récits ont le souffle de la prose poétique comme le roman les vagues de Virginia Woolf.
Certaines n'avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka, Phebus.
Prix Fémina 2012
jeudi 19 juin 2014
Images de Paris
Le Chat Narcisse ėtait absent. Il s'était infectė les petites pattes en grattant les fauteuils. Emmené chez le vétérinaire, Narcisse s'est fait soigné puis prescrire une retraite à la campagne. Hélas nous n'avons donc pas pu le photographier.
Terrasse du restaurant mini palais |
Musée du Grand Palais |
vue du Petit Palais |
Roxanne hôte du Rostand |
Amal découvre son amie Roxanne |
Jardin de l'église Saint-Germain |
La sortie du samedi soir |
jeudi 12 juin 2014
mercredi 11 juin 2014
Marché de la poésie- Paris -signature et lecture au Café Flore
couverture : Camilla Adami |
Je serai tous les jours du 12 au 14 juin de 15h à 16h au Marché de la poésie au stand du Noroît (407) de 15h à 16h.
Lancement le 14 juin dès 17h30 avec mon dernier livre Hamra comme par hasard (éditions du Noroît) 2014.
Et le vendredi 13 juin à 18h30 une lecture au Café Flore.
Avec les poètes du Noroît et ceux de la Revue La Traductrière
37e Festival franco-anglais de poésie /
http://www.festrad.com/f/14prog.html
Avec les poètes du Noroît et ceux de la Revue La Traductrière
37e Festival franco-anglais de poésie /
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