May Ziadé par Darina Al Joundi
Je connaissais May Ziadé à travers la correspondance de Khalil Gibran publiée chez l'éditeur Sindbad, en 1982. De ses lettres à Gibran, je n’en ai trouvé qu’une traduite en français. J’ai attendu 2017 pour découvrir, publiée toujours en français, sa biographie dans Prisonnière du Levant. La vie méconnue de May Ziadé signée de la dramaturge Darina al Joundi. « Il fait nuit. Seule dans sa chambre, Marie recherche la signification de ce nom : May ... ainsi se nomment les fées de la poésie arabe. Il vient de Perse et signifie le vin. Marie est folle de joie. Elle a enfin trouvé un patronyme qui lui ressemble. May Ziadé vient de naître. 1920 au Caire. Dans les cafés et les salons, les grands esprits du temps se rencontrent et parlent librement. » Un amour platonique unissait Gibran et May et avait fait d'eux un couple mythique. May Ziadé, poète féministe libanaise engagée, a vécu en Palestine et au Caire dans les années 20 où ...