dimanche 29 décembre 2019

Visite du Musée Sursock

Monument aux Martyrs, dit Les Pleureuse,  par Youssef Hoyek, 1930
C'est la première fois que je pénètre dans cet ancien palais transformé en musée. Une exposition initulée Picasso et la famille occupe le premier étage. 


Je suis surtout intéressée par le deuxième étage qui loge la collection permanente : les peintres libanais, et surtout les peintres et sculptrices libanaises du XXième siècle. Je découvre les femmes artistes de notre revue Mïtra (Volume 3) que Yasmine Nachabe Taan, responsable du volet art visuelle de la revue, avait rassemblées.

Salwa Raouda Choucair,
Salwa Raouda Choucair
que je connaissais grâce au film d'Hejer Charf, Béatrice un siècle, Huguette Caland, qui nous a quittés il y a à peine trois mois, et son amie Helen Khal, à qui le musée avait consacré une salle, 
Helen Khal et Huguette Caland


Huguette Caland







la sculptrice Simone Fattal
Simone Fattal
et l'écrivaine et peintre Etel Adnan, rencontrées toutes les deux à Paris, la sculpture étonnement surréaliste de Dorothy Salhab Kazemi,
Dorothy Salhab Kazemi
les montages de Laure Ghoraib.
Laure Ghorayeb

J'apprends l'étroite collaboration d'Helen Khal avec les poètes de la revue de poésie Chi'r, devenue célèbre dans les années soixante grâce aux poètes Adonis et Aref El Rayes, marquant cette époque d'une vie riche en inventivité et en modernité. Le musée Sursock préserve cet héritage culturel précieusement. 
Helen Khal


À l'entrée du Musée, j'ai le bonheur de retrouver le Monument aux Martyrs, dit Les Pleureuses, érigé en 1930 par le sculpteur Youssef Hoyek. Il représente deux femmes du village, une chrétienne et l'autre musulmane, qui pleurent leurs morts, les deux mains posées sur une tombe commune. Cette sculpture fait écho, et présage les décennies qui allaient se répercuter au Liban, jusqu'aujourd'hui. Les Libanais ont appris de leur passé et refuse de le revivre perpétuellement. 
Revue numérique http://mitra.ca/

mercredi 25 décembre 2019

Place de la Thaoura





Place des Martyrs
C’est une surprise totale. Gladys, une amie de ma mère, m’appelle vers 18 heures pour m’annoncer un concert dans la petite église abandonnée du centre-ville de Beyrouth, et me propose de m’emmener, par la même occasion, visiter la place des Martyrs. Je n’en crois pas mes oreilles et la remercie chaleureusement pour son offre. Voir enfin la Place devenue historique, de la Thaoura. Nous dévalons à toute vitesse les  routes peu éclairées de la Montagne libanaise et nous avons la chance de stationner juste à l’entrée de la Place des Martyrs. Un barbier feint raser un client. Me voyant voulant le filmer, il nous accueille avec un « Ahlan Wa Sahlan ». Voilà le Liban que nous aimons. Vers 18 heures, un banquet était dressé pour un millier de personnes défavorisées. Au pied du sapin de la Révolution (Thaoura), garni de slogans, une chorale de Noël improvisée alterne chants de la Nativité et hymne national libanais. Les murs sont truffés de slogans. Les voix s’expriment en toute liberté. Même s’ils seccouent certaines mentalités telles libertés pour les LGBT. Encore faut-il comprendre le sens de ces initiales. (...à suivre)
Paix et avenir meilleur pour les Libanaises et Libanais. 

Gladys


Sapin fait en toile et décoré des slogans des manifestants



 
Les ruines de l'église Saint-Vincent de Paul 
 

mardi 10 décembre 2019

JOURNEYS by Nadine Ltaif, translation Christine Tipper




Lecture de Christine Tipper de l'extrait : HAGAR
https://www.facebook.com/guernicaed/videos/835769940234868/

Je suis heureuse de vous annoncer la parution de la traduction anglaise d’un choix de mes poèmes regroupés sous le titre JOURNEYS, traduits par mon amie et poète Christine Tipper, aux éditions Guernica. 

Je suis honorée par ce troisième livre traduit publié chez Guernica et ma deuxième collaboration avec Christine Tipper qui a déjà traduit Entre les fleuves (Changing Shores) dans la même maison.



Nadine Ltaif's poems reflect deeply on the meaning of life, of regrets and the irrepressible determination to continue living. The poet takes us to Carthage; to Andalusia to contemplate its history of Moors, wars and religion; to India where women lives, past and present, are expressed through vivid imagery. Hamra sees the exiled poet return to Beirut, the childhood home she fled in 1975. Yet, her poems are full of colour and lightness as she explores her old neighbourhood. This you will not read is a letter of love and absence in Montreal. Journeys are inspirational for Ltaif.


Christine Tipper is an internationally published poet and translator living in England. She has a passion for languages, translation, and the creative arts in general. She translated

numerous poems from French into English, including Nadine Ltaif’s Changing Shores (Guernica, 2009), Danielle Fournier’s We come from the same light (Guernica, 2011), Francis Catalano’s Where spaces glow (Guernica, 2013), and Lélia Young’s I write these words, (Inanna, 2013). Her works appear in the following Anthologies: Domestic Cherry 3 (2013) and Osiris (2015).


Review






✨Email michaelmirolla@guernicaeditions.com for FREE SHIPPING ✨

Chant des créatures de Nadine Ltaif

CHANT DES CRÉATURES, le nouveau recueil de NADINE LTAIF sort en librairie aujourd’hui mardi, le 6 février 2024. « Pour écrire un seul vers, ...