Kiosque rue Hamra (Beyrouth) |
Je me rends vers le kiosque à journaux pour acheter L’Orient-le jour. Le vieux monsieur somnole. Je le réveille. Je trouve L’Express sur les Salafistes en Tunisie, pas d’Orient-Le jour. « il
est épuisé » me dit le Monsieur aux petits yeux usés par la lecture. Pas
grave, j’ai besoin de monnaie, je lui tends mon billet de 50 000 livres. Il
lève les yeux : Tu veux l’Orient ? Oui, s’il vous plaît. Alors
événement théâtral : il sort de son kiosque, traverse la petite rue Hamra
en se dandinant, sûr de lui, vers la Librairie d’Orient. Il s’absente un certain
temps. Puis revient, redandine vers son kiosque en slalomant à travers les
autos comme il l’a toujours fait et pénètre dans sa petite roulotte de journaux. Victorieux, il
me tend le journal.
AUB (Université Américaine de Beyrouth) entrée prncipale |
Je me prépare à partir en le remerciant. Il me
dit : il manque quelques livres, il sort 3 000 livres. Je lui souris et me
retire, avec le flot de souvenirs du quartier de mon enfance des
années soixante-dix.
Very emotivo, Nado. I will have to go through the same thing, back home.. How can something be so desired and so painful? Nostalgia can be a bitch, at times..
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