Quand on emprunte la rue J.P. Thimbaud, dans le 11e, près du Marais, dans l'ancienne écurie de l'hôtel particulier de la fille de Marie-Antoinette, on découvre au no 7, la Galerie Popy Arvani qui abrite une variété d'artistes, et ce depuis une dizaine d'années.
C'est là que les Singes de Camilla Adami veillent, pour encore quelques semaines, jusqu'à la mi-mai, entourés d'autres artistes jeunes ou confirmés.
L'accueil de Popy est réchauffant. Historienne d'art, plasticienne, muséologue et enseignante, Popy Arvani nous ouvre les bras de sa galerie.
Pour revenir aux Singes de Camilla, c'est un thème qu'elle développe tout au long de son parcours. Certaines pièces lui valurent un livre en duo avec Jacques Derrida. Ceux exposés aujourd'hui sont une radioscopie de la préhistoire, tant leur côté primate transparait.
La rue qui abrite la galerie est très vivante, passant par le resto-bar Le Chat Noir vers la Maison des Métallos, devenu Établissement culturel parisien.
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