Il y a des films qui vous secouent à la racine de votre histoire personnelle. Tel a été le cas, pour moi, de Quo vadis, Aida ? de la réalisatrice bosnienne Jasmila Žbanić, vu hier au cinéma Forum. Encore une fois, nous n’étions que cinq dans la salle pour un film qui brillera aux Oscars cette fin de semaine (je l’espère). C’est le massacre des musulmans bosniaques par Ratko Mladic, le commandant en chef de l'armée de la République serbe de Bosnie en 1995. Une guerre civile qui fait écho à la guerre civile libanaise. La réalisatrice filme les visages. Je ne saurais pas décrire toute la beauté des images dans ce film C’est aussi le jeu de l’actrice, Jasna Đuričić, interprète auprès des Casques bleus néerlandais, la mère qui veut sauver ses deux garçons en les cachant pour leur éviter le massacre, qui bouleverse et qui sert de fil conducteur. Quand Aida retourne dans sa maison occupée par une famille chrétienne, qui vit dans le lieu qui lui a appartenu, on ne peut que revivre la tragédie de tous les peuples déportés et contraints à l’exil : Palestiniens, Libanais, Arméniens, … L’universalité de ce film, son humanisme, mérite l’Oscar du meilleur film international. À voir absolument.
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samedi 24 avril 2021
Quo vadis, Aida ? de Jasmila Žbanić
Il y a des films qui vous secouent à la racine de votre histoire personnelle. Tel a été le cas, pour moi, de Quo vadis, Aida ? de la réalisatrice bosnienne Jasmila Žbanić, vu hier au cinéma Forum. Encore une fois, nous n’étions que cinq dans la salle pour un film qui brillera aux Oscars cette fin de semaine (je l’espère). C’est le massacre des musulmans bosniaques par Ratko Mladic, le commandant en chef de l'armée de la République serbe de Bosnie en 1995. Une guerre civile qui fait écho à la guerre civile libanaise. La réalisatrice filme les visages. Je ne saurais pas décrire toute la beauté des images dans ce film C’est aussi le jeu de l’actrice, Jasna Đuričić, interprète auprès des Casques bleus néerlandais, la mère qui veut sauver ses deux garçons en les cachant pour leur éviter le massacre, qui bouleverse et qui sert de fil conducteur. Quand Aida retourne dans sa maison occupée par une famille chrétienne, qui vit dans le lieu qui lui a appartenu, on ne peut que revivre la tragédie de tous les peuples déportés et contraints à l’exil : Palestiniens, Libanais, Arméniens, … L’universalité de ce film, son humanisme, mérite l’Oscar du meilleur film international. À voir absolument.
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