Mïtra Vol. 6, automne 2022 , dédié en partie à Etel Adnan
Etel Adnan nous a quittés il y a un an. Quelques textes et poèmes de notre sixième numéro de Mïtra voudraient lui rendre hommage.
J’ai vécu dès mon enfance avec la conscience, gravée
en moi, que l’exil géographique n’est qu’un cadre pour
un exil plus profond et contre lequel on ne peut rien.
Etel Adnan, Voyage, guerre, exil, L’échoppe, 2020
« Pour qui écrit-on ? Et qu’est-ce que la peinture ? » Ce
sont les deux questions sur lesquelles Etel Adnan s’est
penchée dans son oeuvre de poète, de romancière et de
peintre, une oeuvre qui traverse le vingtième et les deux
premières décennies du vingt-et-unième siècles. Etel a
écrit dans trois langues : l’anglais, le français et
l’arabe. Elle a vécu au Liban, puis à Sausalito en Californie
où elle a fondé les éditions The Post-Apollo Press avec
son amie la sculpteure Simone Fattal, enfin à
Paris à Saint-Germain-des-Prés. Aux États-Unis, Etel a
enseigné la philosophie en s’inspirant des réflexions d’un
grand nombre d’artistes et d’écrivain.es.
Les personnes qui ont participé à ce numéro nous ont
envoyé des témoignages d’amitié pour Etel, des réflexions
sur son oeuvre et des poèmes inspirés par les thèmes qui
traversent ses livres. Plusieurs membres du Comité
Femmes du Centre québécois du P.E.N. international
ont discuté de l’oeuvre d’Etel Adnan durant leurs
réunions. Elles nous ont envoyé leurs poèmes.
Lecture en accès libre : Mïtra
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