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Affichage des articles du novembre, 2011

CE QUE VOUS NE LIREZ PAS

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Ce qu'en dit Mélanie Collado dans Canadian Literature : 

Dans Ce que vous ne lirez pas de Nadine Ltaif, le voyage dans l’espace est indissociable du voyage dans le temps. Les lieux ne sont évoqués que dans leur rapport avec l’histoire ou l’attente. Que ce soit en Espagne, en Inde ou au Liban, les pierres des villes visitées sont imprégnées du passé. Elles gardent les traces des luttes et des fusions entre civilisations et elles témoignent du lourd héritage des haines raciales. Dans les poèmes de ce recueil, le souvenir des guerres l’emporte systématiquement sur la beauté des paysages et des structures. Quant à l’écriture, elle est perçue comme un voyage immobile. Autre trace visible, bien qu’elle soit plus fragile, l’écriture est associée à l’attente, au présent et à Montréal. La poésie permet d’exprimer la perte et la souffrance d’un être écartelé entre l’Orient et l’Occident, entre le passé et le présent. Écrire, c’est un moyen de lutter contre le dé...

RENCONTRE AVEC LA CINÉASTE HEJER CHARF

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photos des rencontres  http://www.hejercharf.com/Nadja_productions/Photos_rencontre.html Programme des projections Première partie : "Mémoire et effacement de l’histoire" - Je suis le Futur de votre Mémoire (4 min) - Un Seul Dieu (3 min) - Sur la trace de ma malédiction (11 septembre) (13 min) Film d’ouverture du Festival des femmes de Florence 2008 Discussion entre Maïr et Hejer et questions du public Deuxième partie : "Le vécu des femmes" - Femmes lapidées (4 min) (sélectionné dans Women Voice Now 2010)  - Where Have All The Flowers Gone (22 min) Festival International du film de New York (édition Los Angeles 2010) en primeur à Montréal Discussion entre Maïr et Hejer et questions du public ENTRÉE LIBRE Le  Cénacle-culturel Liban-Québec  présente, Films et conscience sociale: que peut le cinéma?,  une projection de courts-métrages de la cinéaste tunisienne-québécoise  Hejer Charf  suivie d’une rencontre avec la réalisatric...

Hanan el-Cheikh : écrire l’histoire de sa mère

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Toute une histoire, traduit de l’arabe par Stéphanie Dujols, Actes Sud, 2010 Il y a des sujets sacrés, tabous, qu’un écrivain n’ose toucher que du bout des doigts par peur de leur porter malheur, s’il écrit leur vie. La mère, le père, le frère, la sœur, ou tout membre de sa famille. C’est une superstition. Une croyance stupide mais qui hante l’écrivain.  Il a fallu du courage et des années pour que Hanan el- Cheikh dévoile une histoire, qui est en quelque sorte son histoire intime. Toute une histoire , c’est la voix de la mère de Hanan qui dicte à sa fille son autobiographie. La valeur historique du récit : le Liban des années trente, quarante, cinquante… soixante ans. L’autobiographique est la chose que l’écrivain a le plus de difficulté à livrer, souvent l’écrivain le censure, ou au mieux, le transpose. Le récit de sa mère devient le roman de Hanan. La version française restitue les savoureux proverbes et dictons populaires de la langue orale arabe : «...