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Affichage des articles du novembre, 2020

Deux lectures du Rire de l'eau par Nadine Ltaif

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  Invitée à lire deux extraits du recueil Le rire de l’eau (aux éditions du Noroît, 2004) dans la chaîne youtube du poète Indran Amirthayagam , «Ces vers dont les moments de silence sont la respiration des poèmes et leur souffle: une ouverture pour assister la chute des murs qui sépare les cultures et les identités."    Scènes de Carthage :  https://www.youtube.com/watch?v=w4kZyER6H4A&feature=share&fbclid=IwAR2yLeNotjb9Jnc-JtOsy5tkQM0oa82Sm74ZNMrRPWJDHpKY25bthmKRjQU Le rire de l'eau :  https://www.youtube.com/watch?v=XAOn5_R04ao&feature=share&fbclid=IwAR1Y99-RYi62c_QcIGcLKcjffCwmVFe3G8Gf7kt_2jKoHkOxjJDBo0VyuBQ

Je m'appelle humain, réalisé par Kim O'Bomsawin sur la poète Joséphine Bacon

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Je viens de regarder le film Je m'appelle humain, réalisé par Kim O'Bomsawin, sur la poète Joséphine Bacon. Et je suis habitée par ce film. Par le Silence qu'il impose. Le Vide qu'il creuse en nous. L'émotion qui s'en dégage. La présence de Joséphine qui relate sa vie. La tisse sur les récits de ses ancêtres, de ses parents. Son voyage vers son passé, retour sur les terres de son enfance, de sa naissance. Les mots innus, les noms des terres oubliées, Les noms oubliés, effacés. Je suis émue par la présence de son accompagnatrice, la poète Marie-Andrée Gill, de la poète Laure Morali. De la générosité de leur écoute. Les archives de Montréal des années 50, années de l'arrivée de Joséphine. Les extraits de films qu'elle a réalisés alors que toute sa vie elle a voulu faire parler ses aînés. Leur donner la parole. Leur faire retrouver la parole. Je m'arrête parce que j'aimerais que vous voyez ce film le plus tôt possible. Un film d'une grande poési...

Rien de mon errance de Nadine Ltaif, lecture par Nelly Roffé

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  Rien de mon errance de Nadine Ltaif, éditions du Noroît, 2019 Lecture par Nelly Roffé photo par Hejer Charf Le dernier recueil de Nadine Ltaif doit son titre au poème de Thierry Metz cité dans le Manuscrit  2. …...Pour me percher au plus haut du jour. Avoir ce puits où me pencher. Mais même là-haut je ne perds rien de mon errance...... Deux voix se répondent, celle du Mendiant et celle du Narrateur dans un dialogue onirique qui nous emmène de Byzance à Venise, passe par la Turquie, la Syrie, le Liban, s'arrête à Montréal pour convoquer la dureté de l'hiver et la souffrance des Autochtones. Le thème principal est l'exil. Dans notre actualité si cruelle, n'importe qui peut être jeté hors de chez soi « comme une ordure » sans avoir commis de crime. Des villes entières sont effacées de la carte, il n'y a qu'à penser à la Syrie ainsi le narrateur s'adressant au lecteur : « mais tu verras toujours le dessin de Damas incrus...

Parution de la revue numérique multilingue Mïtra Vol. 4, automne 2020

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 Parution de la revue numérique multilingue Mïtra Vol. 4, automne 2020. Accès libre : http://mitra.ca/