Je viens de regarder le film Je m'appelle humain, réalisé par Kim O'Bomsawin, sur la poète Joséphine Bacon. Et je suis habitée par ce film. Par le Silence qu'il impose. Le Vide qu'il creuse en nous. L'émotion qui s'en dégage. La présence de Joséphine qui relate sa vie. La tisse sur les récits de ses ancêtres, de ses parents. Son voyage vers son passé, retour sur les terres de son enfance, de sa naissance. Les mots innus, les noms des terres oubliées, Les noms oubliés, effacés. Je suis émue par la présence de son accompagnatrice, la poète Marie-Andrée Gill, de la poète Laure Morali. De la générosité de leur écoute. Les archives de Montréal des années 50, années de l'arrivée de Joséphine. Les extraits de films qu'elle a réalisés alors que toute sa vie elle a voulu faire parler ses aînés. Leur donner la parole. Leur faire retrouver la parole. Je m'arrête parce que j'aimerais que vous voyez ce film le plus tôt possible. Un film d'une grande poésie comme les poèmes de Joséphine Bacon. (Merci Mémoire d'encrier qui a publié les poèmes de Joséphine Bacon !!)
Au Cinéma Moderne
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